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Travail / Consomme / Grève !
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"Pas très loin de la surface"
Jour après jour, avec leurs tenues de plongeurs,
habillés propres et sans sueur.
Frais du matin, le poil raz.
À retenir leur respiration,
des journées entières,
de leurs vies vendues.
À arracher au sommeil,
les quelques heures,
où ils peuvent respirer.
À ne jamais sortir,
ils devraient finir,
par se transformer.
Mais à l'extérieur,
ils maintiennent coûte que coûte,
un semblant d'apparence humaine.
Qu'arriverait-il s'ils ne pouvaient plus être esclaves ?
Pourraient-t-ils supporter la liberté ?
Comment survivraient-t-ils dans un monde
où toutes les ressources sont volées par les propriétaires ?
Est-ce qu'ils prendraient les armes pour gagner leur droit de vivre ?
5 minutes de poésie,
écrite sans fard, parmi la foule des travailleurs et travailleuses entassés,
dans une rame du métro.
5 minutes de poésie,
au milieu des pas pressés des condamnés aux travaux forcés,
quelle horreur d'imaginer ce qui se passe dans leurs têtes mortes :
Ils ont renié leur droit à la vie.
Pour un marché de dupes, la vie sauve pour leurs proches,
en réalité consiste juste à les livrer à la même vie d'esclavage qu'eux.
Ils attendent placides leur peine quotidienne.
Car on leur a matraqué depuis la naissance, qu'il n'y a qu'un chemin,
la résignation :
à accepter l'esclavage comme seule solution !
à accepter la spoliation de toutes les ressources pour des intérêts privés !
à accepter le remplacement de toute forme de choix par les lois !
à accepter l'interdiction tacite de toute forme de vie non marchande !
Car on leur a expliqué que ce sont des maux nécessaires pour garantir le confort, la sécurité, la santé...
Tous ces remèdes à leur peur d'exister.
Alors, ils répètent sagement leur leçon à qui veut l'entendre,
pour pouvoir aller plus loin, sur la route de la réussite,
pour pouvoir aller plus haut, écraser plus de leurs semblables :
Ce sont des maux nécessaires...
Alors que jour après jour, ils voient tout ce qu'ils furent se décomposer.
Alors que jour après jour, ils se voient changé en monstruosités.
Alors que jour après jour, ils réalisent à quel point ont les a trompés.
Il est trop tard pour échapper au rail, à la corde, au couteau, au remède, à la flamme de la révélation.
Ils pleurent sur leurs vies ruinées de ne s'être pas soulevés, de n'avoir pas secoué le joug, incapable de réaliser leur erreur avant qu'il ne soit trop tard.
Il ne leur reste que la lâcheté de mourir, plutôt que répandre les tripes des patrons, des banquiers, des politiciens...
La même lâcheté qui les aura poussés à tolérer les génocides nécessaires, victimes de la psychiatrie, immigrés, marginaux, ou Quelle que soit la cible dont le système retire le droit de vivre.
Il ne leur restera que la damnation héréditaire qui poursuit la race maudite des travailleurs.
Il ne leur restera qu'à acheter un ticket de loterie.
Il suffirait d'une seule personne :
Si c'était toi ?
Est-ce que tu comprends ?
Toi.
Moi, je suis déjà levé, hurlant dans la mécanique du système qui me broie.
Je n'attends que TOI.
Moi, je suis déjà flamboyant dans mon uniforme d'immolé.
Relève-TOI.
Moi, je veux entendre ta VOIX
Cette haine qui coule dans ces vers, c'est la tienne !
C'est le sang des opprimés.
Si c'était toi.
Si tu te levais,
si tu prenais conscience,
que si c'était toi qui te levais pour NOUS défendre, pour défendre le droit de vivre libre,
le monde commencerait enfin à se libérer de ses chaines.
Je ne serais pas mort pour rien.
Nietchevo
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3. |
Article 49.3
05:53
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Article 49.3
100 x 49.3 = 1871
ou
100 x 49.3 = 1789 ?
Il faut des cendres dans la rue, des 49.3 en feu pour saluer le monde de demain,
qui nait chaque jour, quand nous ne nous résignions pas.
Nous sommes des millions à subir leurs coups ,
à voir notre modèle social laminé,
à sentir l'avenir se faner dans leur mains.
D'autres avant nous ont lutté et nous luttons pour celles et ceux qui viendront après nous.
Ce n'est pas qu'un baptême du feu pour la jeunesse,
c'est la prise de conscience,
qu'elle vie dans le monde qui nait de ses choix.
Soyons des mites
spontanées
feu de joie
rire incontrôlable
le vivant qui se manifeste
dans toute sa diversité
Mitons la manne des profiteurs.
Soyons des mites
Ingérables
foison d'alternatives
Le vivant qui se propage
sans limites
Montrons l'éclat de notre humanité.
100 x 49.3 = 2023 !
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4. |
Apre est la faim
09:23
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Âpre est la faim de la travailleuse qui nourrit le profiteur de son dur labeur.
Âpre est la faim de la travailleuse qui cotise pour une fin paisible
et ne connait que celle brutale des laissés pour compte.
Âpre est la faim de ceux qui se tuent à la tâche.
Mais ne voit pas la couleur de leurs efforts.
Âpre est la faim quand il faut reconstruire demain ce que l'on a construit aujourd'hui.
Elle laisse un gout amer de trahison...
Âpre est la faim de l'esclave qui se résigne à la servitude volontaire.
Âpre est la faim de celle qui accepte d'écraser son prochain pour atteindre le sommet.
Âpre est la faim de celui qui trahit ses sœurs par peur de perdre son emploi.
Âpre est la faim que rien ne comble,
la faim de la travailleuse dans une société capitaliste,
qui ne reçoit que l'arrogance des riches et la brutalité policière,
quand elle relève la tête et lutte enfin !
Âpre est la faim du travailleur qui nourrit le profiteur de son dur labeur.
Âpre est la faim du travailleur qui cotise pour une fin paisible
et ne connait que celle brutale des laissés pour compte.
Âpre est la faim de ceux qui se tuent à la tâche.
Mais ne voit pas la couleur de leurs efforts.
Âpre est la faim quand il faut reconstruire demain ce que l'on a construit aujourd'hui.
Elle laisse un gout amer de trahison...
Âpres est la faim de l'esclave qui se résigne à la servitude volontaire.
Âpres est la faim de celui qui accepte d'écraser son prochain pour atteindre le sommet.
Âpre est la faim de celui qui trahit ses frères par peur de perdre son emploi.
Âpre est la faim que rien ne comble,
la faim du travailleur dans une société capitaliste,
qui ne reçoit que l'arrogance des riches et la brutalité policière,
quand il relève la tête et lutte enfin !
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5. |
Le gouverneMENT
26:56
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6. |
Le gouverneMENT (redux)
07:34
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Le gouverneMENT MENT... Comme un arracheur de dents ? Non ! Comme tout gouverneMENT...
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YOSHIWAKU Peru
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Yoshiwaku (kid
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